Porte de DrômArdèche est encore un territoire nouveau qui en est à construire sa cohésion, ses solidarités, ses politiques et ses moyens.
C’est un territoire nouveau et ambitieux.
C’est un territoire difficilement réductible à des caricatures. C’est un territoire actif, industriel, agricole et un territoire de services ; un territoire à la fois très urbain par son offre d’équipements et de service, péri urbain et rural. C’est un territoire de passage au sein duquel de nombreux ménages souhaitent rester, au sein duquel de très nombreux ménages ont choisi de rester.
C’est un territoire sans centralité dominante et qui offre partout un très bon niveau de service à ses habitants.
Ce ne pourrait être qu’un territoire d’interstice entre des polarités fortes qui l’entourent, un « reste à organiser » des métropolisations. C’est fort heureusement un territoire volontaire qui cherche dans ses diversités et ses complémentarités les moyens d’une réelle solidarité territoriale.
Ce territoire attractif mais peu identifié est particulièrement sensible à des évolutions qui lui sont extérieures. Territoire encore abordable, il accueille des ménages soumis aux réalités des marchés du travail, au prix de l’énergie.
Une politique de l’habitat sur ce territoire ne peut donc qu’être territorialisée. Mais bien au-delà d’une expression quantitative des objectifs de production, cette territorialisation doit exprimer à la fois des enjeux communautaires (ce que nous appelons les principes de territorialisation) et des enjeux territoriaux et communaux qui garantiront la prise en compte de la variété des situations et des enjeux propre de cette diversité.
Une politique de l’habitat sur ce territoire se doit d’être non seulement concertée avec les communes (c’est le minimum requis d’une politique territoriale) mais construite avec les communes en donnant à chacune d’elles les moyens de se positionner.